ANNEE 2013


L’année 2013 sera pire que l’année 2012 car elle est caractérisée par une poursuite de la crise/récession de l’année 2012. Cette année 2013 connaîtra des évènements majeurs qui auront des répercussions jusqu’au cours des années 2014 et 2015 : RIEN n’est terminé … !

Voir nos propos rédigés en début d’année 2009, 2010, 2011 et 2012 ... par les liens suivants :

. ANNEE 2009 : http://www.omggwo.com/new/france/annee%202009
. ANNEE 2010 : http://www.omggwo.com/new/france/annee%202010
. ANNEE 2011 : http://www.omggwo.com/new/france/annee%202011
. ANNEE 2012 : http://www.omggwo.com/new/france/annee%202012

Pour l’année 2013, nous ne pouvons présenter qu’une « Prévision réaliste »; pourtant depuis des années nous fournissons à nos Lecteurs des Notes Prévisionnelles Economiques, et non des « scénarios » car n’étant pas dans le cinéma et le « show biz »; ceux qui prétendent montrer deux scénarios, l’un « pessimiste » et l’autre « optimiste » sont :

. soit, incompétents !
. soit, pas sûrs du tout de ce qu’ils présentent au public, en cherchant à « noyer le poisson » ...

Mais, allons à l’essentiel car ceci sort de notre cadre ... !

Cette crise/récession NON « conjoncturelle » , mais « structurelle » et « systémique » engendre tout au long de l’année 2013 et au-delà ... :

. une incertitude totale dans le marché du pétrole brut.
. une poursuite dans la hausse du prix des matières premières.
. des conséquences dévastatrices pour l’Economie mondiale.
. des conflits régionaux et internationaux.
. des rivalités pour l'obtention des marchés et l'exploitation de matières premières.

Les Etats-Unis, malgré leurs difficultés structurelles, restent la Première Puissance mondiale sur les plans financier, militaire, culturel et économique tout en affichant un endettement national de plus de 18 000 000 000 000 de dollars $US, pour une dette totale avoisinant les 56 000 000 000 000 de dollars $US, selon les chiffres officiels de l’horloge nationale de l’endettement des Etats-Unis.

A la lecture de cette dette gigantesque, nous pouvons affirmer que :

. il y a une guerre financière totale : le système des pétrodollars s’effondre du fait de la diversification monétaire dans les échanges commerciaux et pétroliers internationaux.

. la menace de guerre totale au Moyen-Orient est omniprésente, pour la raison précédente car les U.S.A. ne peuvent l’accepter ! Formel : il y a une escalade dans le Golfe Arabo Persique !

. la menace précédente sous-entend évidemment la Troisième Guerre Mondiale ..., où là, nous pouvons parler de « scénario probable et possible ... » ! Il existe des menaces vitales contre le système des pétrodollars ... !

. la suprématie du dollars $US comme monnaie de réserve internationale est indiscutablement mise à mal.

. les principaux pays, tels que la Chine, la Russie , l’Inde, le Japon, etc. , ont adopté un système d’échanges énergétiques et commerciaux centré sur leurs monnaies respectives.

La question du pétrole est étroitement liée à celle du dollars $US, car le statut du dollars comme monnaie de réserve mondiale dépend largement de la décision de l’OPEP de libeller les achats du pétrole de l’OPEP en dollars $US !

Or, le pétrole constitue toujours la matière première géostratégique par excellence pour la planète : la Russie se dote de la première entreprise pétrolière mondiale au quatrième trimestre 2012 (Rosneft a absorbé TNK-BP, après avoir racheté l’essentiel de Yukos, puis avoir conclu une joint-venture avec Exxon-Mobil). La Russie qui dispose déjà avec Gazprom de la première entreprise gazière mondiale, dispose désormais de la première entreprise pétrolière mondiale ... ! En fait, le contrôle de ces deux matières premières énergétiques et géostratégiques revient « à étrangler » la suprématie occidentale, et ouvre la voie à un Nouvel Ordre Mondial présidé par la Russie ! Il ne reste plus que l’incrustation de la Russie dans l’OPEP et le cartel pétrolier contrôlerait ainsi plus de la moitié de la production mondiale et la plus grande partie des réserves potentielles. Ainsi, avec une telle influence, les pays de l’OPEP pourraient décider à leur guise du prix que les acheteurs des autres pays du monde n’auraient plus qu’à payer ...

Aussi, nous ne pouvons ignorer ce qu'il se passe dans le Monde Arabe, en pleine "ébullition", au-delà de l'Economie du Pétrole et des problèmes de Défense. Voir à ce propos par le lien suivant :

http://www.omggwo.org/english/geogareas.html

Donc, cette crise/récession générée par un libéralisme sauvage, une « mondialisation-laminoir » , qui ne laisse aucune place aux plus faibles, se transforme extrêmement rapidement en crise sociale : les modestes, quelles que soient leurs origines géographiques et/ou religieuses, ne servent que de variables d’ajustement en temps de crise . (Voir notre Note Prévisionnelle de l’année 2012).

En effet, à l’analyse des facteurs socio-économiques suivants :

. la « classe des riches » est en train de gagner sa guerre !
. les victimes se battent entre elles, au lieu de « renverser la table » !
. la solidarité « perd du terrain » partout !
. la crise financière s’est muée en crise sociale, puis en crise de civilisation !
. l’humanité se cherche et la guerre de tous contre tous est là !

Il suffit, entre autres, d’analyser la planification du CONPLAN 8022 : c’est l’ouverture d’une boîte de Pandore militaire. (Concerne l'Iran et la Corée du Nord, notamment). Voir par le lien suivant :

CONPLAN 8022


D’autre part, bien que cette crise ait débuté depuis 2000 (Voir nos « Notes Prévisionnelles » précédentes), depuis 2007-2008 les grandes banques centrales (BCE, Banque d’Angleterre, FED aux U.S.A., Banque de Suisse, etc.) donnent la priorité absolue, à tenter d’éviter un effondrement du système bancaire privé. En effet, contrairement au discours dominant, le risque principal menaçant les banques n’est pas la suspension de la dette souveraine par un Etat ! Aucune des faillites bancaires depuis 2007 n’a été provoquée par un tel défaut de paiement. Les Etats ont organisé un sauvetage bancaire, non à cause d’une suspension de paiement de la part d’un Etat surendetté, mais par la nécessité de tirer d’affaire les banques, depuis 2007, dans le montage de dettes privées qu’elles avaient progressivement construit depuis la grande dérèglementation (commencée à la fin des années 1970 et achevée au cours des années 1990 !).

Aussi, les bilans de ces banques privées sont toujours pleins d'autant d’actifs douteux ... Et donc, cela va d’actifs dits « toxiques » représentant de « véritables bombes à retardement », à des actifs « non liquides » qui ne peuvent ni être revendus ou écoulés sur les marchés financiers, ou encore à des actifs « aux valeurs surfaites », c’est-à-dire, par des actifs dont la valeur est totalement surfaite dans les bilans bancaires ...

Voyez pour la suite des événements au cours de l’année 2013 ! (Exemple : la banque franco-belge Dexia, de très grande taille, trois fois au bord de la faillite en quatre ans ; Octobre 2008, Octobre 2011, Octobre 2012 ; de même, en Espagne, la quasi-faillite de Bankia a été causée par des montages financiers douteux et non pas par un quelconque défaut de paiement de la part d’un Etat !).

En résumé, depuis 2008, et ce n’est pas fini, ce scénario s’est répété plus d’une trentaine de fois, et chaque fois les pouvoirs publics se mettent systématiquement au service des banques privées en finançant leur sauvetage par l’emprunt public. Les dettes souveraines n’ont rien à voir avec cela !


Ceci va continuer d’entraîner en 2013 :

. une poursuite de faillites bancaires.
. une poursuite de la chute du prix de l’immobilier.
. un éclatement dans le secteur de la production.
. un dérèglement dans le domaine de la spéculation.
. une chute de l’économie réelle.

Par voie de conséquences, les politiques d’austérité mises en place et qui ont amplifié le phénomène de la crise/récession vont se poursuivre tout au long de l’année 2013. (en poursuivant sur la période récessive-dépressive dans laquelle l’économie des pays les plus industrialisés se trouve enlisée actuellement).

Rappelons pour mémoire « la mise en place d’une réglementation financière stricte à la suite de la crise des années 1930 » : le Krach de Wall Street en Octobre 1929, l’énorme crise bancaire de 1933 et la période prolongée de crise économique aux Etats-Unis et en Europe des années 1930, ont amené le Président des U.S.A., Franklin Roosevelt, puis l’Europe, à fortement réglementer le secteur financier afin d’éviter la répétition de graves crises boursières et bancaires ...
Affaire à suivre !

La crise financière de 2007 a permis aux banques, pourtant coupables d’agissements répréhensibles et de prises de risques inconsidérés, de bénéficier de massives injections de fonds à travers de coûteux et nombreux plans de sauvetage ; depuis 2008, les sauvetages bancaires n’ont pas débouché sur des comportements plus responsables.

« Une musique lancinante » de la crise des dettes souveraines a été entonnée pour imposer des sacrifices brutaux aux peuples ! Et imposer une crise aux conséquences sociales dramatiques !

Les Bourses continuent à "yoyoter" et continueront leurs plongeons : les Bourses en Asie, aux Etats-Unis et en Europe, dégringolent face à des craintes grandissantes du ralentissement probant de l’Economie mondiale et de la poursuite de la récession et de l’endettement généralisé des Etats !

Que ce soit la valeur de l'or, la parité entre le Dollars $US et l'Euro pour ne citer que ceux-là, les fluctuations du prix du pétrole, les causes sont-elles d'ordre structurel ou bien sont-elles dues à la spéculation de quelques grands acteurs ? Quelle est la part de responsabilité des banques et des sociétés pétrolières dans ce que l'on dénomme le "pic pétrolier" ? D'où proviennent ces éventuelles hausses artificielles des cours du pétrole brut ? Car le prix de celui-ci sur le marché mondial des contrats à terme a totalement explosé ! Est-ce la menace imminente d'une guerre contre l'Iran ?

D'autre part, une autre explication présentée par certains, serait que le prix augmente irrémédiablement dès lors que le point du "pic pétrolier" aurait été dépassé selon une courbe fictive de "Gauss" où la moitié de toutes les réserves de pétrole mondiales connues auraient été épuisées, provoquant ainsi une diminution de la quantité de pétrole à exploiter et entraînant des prix croissants.

En réalité, que ce soit des justifications par le risque de guerre ou celui du dépassement du "pic pétrolier" , ces deux explications semblent complètement erronées !

En effet, lors de l'augmentation historique des prix du pétrole brut au cours de l'été 2008 (le pétrole avait atteint "un pic" du 147US$ le baril sur les marchés de contrats à terme), le prix actuel du pétrole augmente par rapport à des actions spéculatives menées sur les marchés (par des fonds spéculatifs), et certaines grandes banques comme Citigroup, JP Morgan Chase, et surtout, GoldMan Sachs. (Que l'on retrouve à chaque fois qu'il y a "du fric" à faire sans aucun efforts, tout en pariant sur une opération à 100 % sûre !).

On en veut pour preuve, lors des échanges des contrats à terme "ICE", le prix du pétrole brut (Brent Crude) est passé d'un peu moins de 100US$ le baril début Octobre 2011, à plus de 126US$ le baril au mois d'Avril 2012, soit une augmentation de 25 % ..., et se trouve aujourd'hui, au mois de Décembre 2012, à 112US$ le baril environ ..., et ce n'est pas fini ... ! En 2009, le prix du baril de pétrole brut était à US$30 ! (Trente US$ !).


En conclusion, l’année 2013 sera pire que les précédentes et plus grave encore que l’année 2012 !

En effet, on peut la résumer ainsi :

. le mirage de la reprise aux Etats-unis se dissipe.

. le système politique des Etats-Unis souffre d'une paralysie générale.

. de 2007 à 2012 : 6 années qui ébranlèrent les banques ; ce n'est pas fini en 2013 ...!

. une guerre financière globale, une escalade dans le Golfe Arabo Persique et des menaces flagrantes contre le système des pétrodollars.

. une poursuite de la course folle des dépenses militaires (selon les dernières données du SIPRI, voir par le lien "Bibliothèques") (Pendant le temps que vous mettrez à lire cette "Note Prévisionnelle Année 2013", on aura dépensé dans le monde 10 millions de dollars $US de plus en armes, armées et guerre ... : ce n'est pas pour les mettre aux Muséums ou sur les parkings !).

. la vente d'armes par des pays de l'Union Européenne à destination des pays arabes, dont l'Arabie Saoudite, s'élève à 3,3 billions d'Euros, uniquement pour l'année 2010 ! Paradoxalement, ce sont les pays ayant le devoir de préserver la Paix, (à savoir les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU ; tels que les Etats-Unis, la Russie, la France, la Chine, le Royaume-Uni, etc.) qui sont les pays les plus gros exportateurs d'armes ... !

. l'accélération du retrait occidental du "bourbier afghan", succédant à l'embrasement "révolutionnaire" du Moyen-Orient, historiquement soumis aux rapports de force entre Grandes Puissances, depuis la fin de la Guerre Froide, est une véritable "poudrière géopolitique et géostratégique" !

. une dangereuse escalade militaire au Moyen-Orient : confrontation Russie-Etats-Unis en Syrie ?

. au-delà de cet affrontement militaire au Moyen-Orient entre la Russie et les Etats-Unis en Syrie, première étape et prélude à l'agression puis l'attaque de l'Iran ... ? Déclenchant la Troisième Guerre Mondiale ... ?


L'Europe et les Nations européennes sauront-elles "saisir" les nouvelles opportunités qui vont s'ouvrir à elles sous peu, au cours de l'année 2013 ?

Nous assisterons à une série de "soulèvements stratégiques" et de "transformations géostratégiques majeures" ..., qui vont toucher l'Europe de près et qui provoqueront un coup d'accélérateur aux changements géopolitiques en cours, à l'échelle du Monde, depuis 2008 !

Un Nouvel équilibre géopolitique et géostratégique se profile autour des voies d'acheminement du gaz, au-delà du pétrole, que ce soit dans le cadre du "BRICS" (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), ou d'autres Alliances de la Zone Euro telles que les "PIGS" (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne), ou "PIIGS" (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne), souvent méprisés ... ; et la situation financière et économique ne cesse de se dégrader et de se détériorer pour la Grande-Bretagne sur ces deux plans !

En effet, nous assistons à la phase terminale de la crise/récession concernant cette globalisation financière dévorante. C'est l'étape où les plus radicaux, (aux extrêmes du spectre politique), se retrouvent acculés pour tenter de se défendre face à la mort ... !

Et devinez la "dernière trouvaille" pour tenter de "relancer la croissance" qui n'est même pas "molle" mais plutôt "nulle" ... ? Voire "négative" ! Il s'agirait du lancement de bons en Euros et d'un emprunt public superlatif (l'emprunt CHARLEMAGNE) pour la "Zone euro", à hauteur de 500 milliards d'Euros à 10 ans, avec un taux d'intérêt de 5 % garanti par le Système Monétaire Européen (SME), avec deux objectifs :

. diminuer le niveau de la dette dans la "Zone Euro" en-dessous du seuil de 30 % de la dette souveraine, afin de tenter de réduire potentiellement l'influence des marchés financiers internationaux contrôlés par Wall Street et la City.

. stimuler la croissance de la "Zone Euro" au moyen d'investissements structurels en infrastructures (éducation, recherche, santé, transport public, etc.) ... tout juste le contraire de ce que recommande le "néolibéralisme" ... !

Ce "Sacré Charlemagne" ! On ne pouvait pas le laisser tranquille ... ?

Et les "Emprunts Russes de 1917" ... cela ne vous rappelle rien ?

Et n'oubliez pas de vous poser la question essentielle :

Quel est l’impact de la crise actuelle sur l’Economie réelle ... ?

Enfin, la "Note Prévisionnelle ANNEE 2012" étant toujours d'actualité, nous vous recommandons vivement de la consulter par le lien suivant :

. ANNEE 2012 : http://www.omggwo.com/new/france/annee%202012

Qu’il nous soit permis de vous souhaiter une Bonne et une Heureuse Année 2013 !

Le 28 Décembre 2012

Dr. Marc LAMBINET, Ph.D
Administrateur Unique
Observatoire Mondial Géostratégique S.A. Luxembourg
http://www.omggwo.com/